• Trachoma survey methods: a literature review Public Health Reviews

    Ngondi, Jeremiah; Reacher, Mark; Matthews, Fiona; Brayne, Carol; Emerson, Paul

    Resumo em Francês:

    Il est essentiel de disposer de données de prévalence en population fiables pour planifier, surveiller et évaluer les programmes de lutte contre le trachome et appréhender l'ampleur du problème. Cependant, sur les 56 pays où cette maladie est endémique, 22 ne disposent pas de telles données. Trois méthodes d'enquête ont été préconisées pour le trachome : le sondage aléatoire en grappes (CRS) ; l'appréciation rapide du trachome (ART) et l'échantillonnage par lots pour l'assurance de la qualité (ASTRA). Notre étude fait ressortir les avantages de la méthode CRS, à savoir sa simplicité, son efficacité, sa reproductibilité et sa capacité à fournir des estimations de la prévalence en population de tous les signes du trachome. La méthode ART comporte des limitations : en particulier, elle utilise des échantillons non représentatifs, ne fournit pas d'estimation de la prévalence et manque de cohérence et de précision. La méthode ASTRA ne requiert que des échantillons de petite taille, mais présente une certaine complexité, peut conduire à des estimations imprécises de la prévalence et n'évalue pas les signes cicatriciels du trachome. Nous en concluons que la méthode CSR doit rester la méthode de référence pour les enquêtes sur cette maladie. Cependant, parmi les enquêtes utilisant la méthode CRS examinées, nous avons trouvé plusieurs défauts méthodologiques dans le calcul de la taille des échantillons, la standardisation des grades du trachome, l'indication des intervalles de confiance pour les estimations de la prévalence, la variabilité des tranches d'âges pour la présentation de la prévalence par âge et le manque d'estimations de la prévalence à l'échelle du district. Il est indispensable que les enquêtes soient correctement menées si l'on veut se donner comme objectif l'élimination mondiale du trachome et réaliser cet objectif. Une harmonisation des méthodes d'enquête permettrait d'améliorer la conduite et la comparabilité des enquêtes sur le trachome nécessaires à une cartographie fiable de la prévalence de cette maladie dans les pays d'endémie. En accord avec les recommandations de l'OMS, nous préconisons de poursuivre l'application de la CRS comme méthode d'enquête de choix dans les programmes de lutte contre le trachome et nous proposons des moyens pour améliorer les futures enquêtes reposant sur cette méthode.

    Resumo em Espanhol:

    La obtención de datos poblacionales fiables sobre la prevalencia es fundamental para planificar, vigilar y evaluar los programas de control del tracoma y determinar la magnitud del problema, pero aún no se dispone de tales datos para 22 de los 56 países con tracoma endémico. Se han propuesto tres métodos para las encuestas sobre el tracoma: muestreo aleatorio por conglomerados (MAC); evaluación rápida del tracoma (ERT); y evaluación rápida del tracoma mediante muestreo de aceptación (ERTMA). Nuestra revisión destaca las ventajas del MAC, por tratarse de un método sencillo, eficiente, reproducible, y que arroja estimaciones poblacionales de la prevalencia de todos los signos de tracoma. La ERT presenta algunas limitaciones, entre ellas que el muestreo no es representativo, que no estima la prevalencia, y que adolece de falta de coherencia y de exactitud. La ERTMA propone tamaños de muestra pequeños pero es relativamente compleja, puede dar lugar a estimaciones de la prevalencia imprecisas y no estima los signos cicatrizales del tracoma. Nuestra conclusión es que el MAC debería seguir siendo por tanto el patrón de referencia en las encuestas sobre el tracoma. Sin embargo, entre las encuestas revisadas basadas en el MAC hemos hallado también varias deficiencias metodológicas en los cálculos del tamaño de la muestra, la normalización de los grados de tracoma, la notificación de los intervalos de confianza de las prevalencias estimadas, la variabilidad de los grupos de edad en las presentaciones de la prevalencia por edades y la falta de estimaciones de la prevalencia por distritos. Es fundamental disponer de unas encuestas rigurosamente realizadas si se desea vigilar los progresos y alcanzar el objetivo de la eliminación mundial del tracoma causante de ceguera. La armonización de los métodos de encuesta facilitará la realización y comparabilidad de las encuestas al respecto que es necesario realizar para mapear fiablemente la prevalencia de la enfermedad en los países endémicos. En coherencia con las recomendaciones de la OMS, proponemos que se siga usando el MAC como diseño encuestal de elección en los programas de control del tracoma y sugerimos alternativas para mejorar las futuras encuestas basadas en ese método.

    Resumo em Inglês:

    Reliable population-based prevalence data are essential for planning, monitoring and evaluating trachoma control programmes and understanding the scale of the problem, yet they are not currently available for 22 out of 56 trachoma-endemic countries. Three survey methods have been advocated for trachoma: cluster random sampling (CRS); trachoma rapid assessment (TRA); and acceptance sampling trachoma rapid assessment (ASTRA). Our review highlights the benefits of CRS being simple, efficient, repeatable and giving population-based prevalence estimates of all signs of trachoma. There are limitations to TRA, which include: non-representative sampling; does not estimate prevalence; and lacks consistency and accuracy. ASTRA advocates small sample sizes but it is relatively complex, may result in imprecise prevalence estimates and does not estimate cicatricial signs of trachoma. We conclude that CRS should therefore remain the "gold" standard for trachoma surveys. However, among the CRS surveys reviewed, we also found several methodological deficiencies of sample-size calculations, standardization of trachoma graders, reporting of confidence intervals of prevalence estimates, variability of age groups for presentation of age-specific prevalence, and lack of estimation of district prevalence estimates. Properly conducted surveys will be crucial if the objective of global elimination of blinding trachoma is to be charted and realized. Harmonization of survey methods will enhance the conduct and comparability of trachoma surveys needed for reliable mapping of prevalence within endemic countries. Consistent with WHO recommendations, we advocate for continued use of CRS as the survey design of choice for trachoma control programmes and propose ways of improving future surveys based on this method.
  • Epidermal parasitic skin diseases: a neglected category of poverty-associated plagues Public Health Reviews

    Feldmeier, Hermann; Heukelbach, Jorg

    Resumo em Francês:

    Les maladies parasitiques de l'épiderme constituent une catégorie hétérogène de maladies infectieuses, dans lesquelles les interactions parasite-hôte sont confinées dans la couche supérieure de la peau. Les six principales maladies de ce type sont la gale, la pédiculose (de la tête, du corps et du pubis), la tungiase et les larva migrans cutanées dues à des ankylostomes. Nous présentons un résumé des connaissances actuelles sur les maladies parasitiques de l'épiderme et montrons que les maladies sont très répandues, s'intègrent souvent dans un polyparasitisme et sont à l'origine d'une morbidité primaire et secondaire importantes. Nous montrons également que la pauvreté favorise la présence de réservoirs animaux, permet à la transmission de se poursuivre, facilite la propagation des agents infectieux par des méthodes atypiques et accroît la probabilité d'exposition. Il en résulte une prévalence et une intensité extraordinairement élevées de l'infestation des populations pauvres par les maladies parasitiques de l'épiderme. La stigmatisation, le manque d'accès aux soins de santé et le comportement négatif face à la nécessité de consulter expliquent pourquoi ces maladies progressent souvent sans être traitées et entraînent couramment une morbidité très lourde parmi les populations démunies. L'urbanisation non contrôlée qui sévit dans de nombreux pays en développement maintiendra probablement les maladies parasitiques de l'épiderme parmi les principales parasitoses touchant les personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Nous préconisons d'intégrer la lutte contre ces maladies dans les interventions visant les autres maladies négligées, telles que la filariose et les helminthiases intestinales.

    Resumo em Espanhol:

    Las parasitosis epidérmicas (PE) son un grupo heterogéneo de enfermedades infecciosas en las que la interacción parásito-huésped se limita a la capa superior de la piel. Las seis PE principales son la escabiosis, las pediculosis (de cuero cabelludo, cuerpo y pubis), la tungiasis y la larva migrans cutánea por anquilostoma. En este resumen acerca de los conocimientos actuales sobre las PE se explica que estas enfermedades están muy extendidas, que el poliparasitismo es un problema frecuente, y que la morbilidad primaria y secundaria asociada es importante. Se muestra que la pobreza favorece la aparición de reservorios animales, la continuidad de la transmisión de los agentes infecciosos y las formas atípicas de propagación de éstos, aumentando así las probabilidades de exposición. Esto da lugar a una prevalencia e intensidad muy elevadas de este tipo de infestaciones en las poblaciones con pocos recursos. La estigmatización, la falta de acceso a los servicios de salud y una escasa tendencia a la búsqueda de atención sanitaria explican que las PE evolucionen con frecuencia en ausencia de tratamiento y que en las poblaciones con recursos escasos los casos de morbilidad grave sean comunes. La urbanización no planificada que se da en muchos países en desarrollo lleva a pensar que las PE seguirán siendo las enfermedades parasitarias predominantes entre las personas que viven en una situación de pobreza extrema. Recomendamos que las medidas de control de las PE se integren en las medidas de intervención dirigidas contra otras enfermedades desatendidas como la filariasis y las helmintiasis intestinales.

    Resumo em Inglês:

    Epidermal parasitic skin diseases (EPSD) are a heterogeneous category of infectious diseases in which parasite-host interactions are confined to the upper layer of the skin. The six major EPSD are scabies, pediculosis (capitis, corporis and pubis), tungiasis and hookworm-related cutaneous larva migrans. We summarize the current knowledge on EPSD and show that these diseases are widespread, polyparasitism is common, and significant primary and secondary morbidity occurs. We show that poverty favours the presence of animal reservoirs, ensures ongoing transmission, facilitates atypical methods of spreading infectious agents and increases the chances of exposure. This results in an extraordinarily high prevalence and intensity of infestation of EPSD in resource-poor populations. Stigma, lack of access to health care and deficient behaviour in seeking health care are the reasons why EPSD frequently progress untreated and why in resource-poor populations severe morbidity is common. The ongoing uncontrolled urbanization in many developing countries makes it likely that EPSD will remain the overriding parasitic diseases for people living in extreme poverty. We advocate integrating control of EPSD into intervention measures directed against other neglected diseases such as filariasis and intestinal helminthiases.
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